Recette de boeuf bourguignon de grand-mère sans vin : un plat familial inratable

Le boeuf bourguignon évoque les repas dominicaux chez mamie, avec ses arômes de viande fondante et de légumes mijotés. Cette recette de boeuf bourguignon de grand-mère sans vin respecte l’esprit rustique du plat bourguignon tout en s’adaptant aux contraintes modernes. Au lieu du vin rouge traditionnel, un bouillon corsé et des épices subtiles rehaussent les saveurs. Idéal pour un dîner convivial, ce ragoût réconforte sans alourdir. La recette suit les gestes simples d’une grand-mère, avec des ingrédients accessibles et une cuisson lente qui libère les sucs. Prêt en deux heures, il nourrit six personnes sans effort excessif. Cette adaptation garde la tendreté de la viande et la richesse du jus, pour un résultat qui fond en bouche.

Les origines du boeuf bourguignon

Ce plat tire ses racines de la Bourgogne, région française où les vignerons utilisaient les restes de vin pour attendrir la viande. Au XIXe siècle, il devient un incontournable des tables paysannes, évoluant vers une version plus raffinée grâce à des chefs comme Auguste Escoffier. Sans vin, la recette puise dans des variantes familiales où le bouillon de bœuf ou de légumes remplace l’alcool, préservant l’authenticité. Les grand-mères bourguignonnes ajustaient souvent les proportions selon la saison, ajoutant des herbes du jardin pour parfumer. Aujourd’hui, cette mouture sans alcool séduit par sa simplicité et son accessibilité, tout en évoquant les fours à bois d’antan.

Évolution vers une version sans alcool

Les adaptations sans vin remontent aux époques de restrictions, où les familles improvisaient avec ce qu’elles avaient sous la main. Des archives culinaires mentionnent des bouillons concentrés pour imiter la profondeur du vin. Cette approche rend le plat plus léger, sans perdre en onctuosité.

Ingrédients pour 6 personnes

Voici la liste précise pour réussir ce boeuf bourguignon. Choisissez une viande de qualité pour une texture parfaite.

• 1,2 kg de paleron de bœuf, coupé en cubes de 4 cm
• 200 g de lardons nature
• 300 g de champignons de Paris, entiers ou coupés
• 4 carottes, pelées et en rondelles épaisses
• 3 oignons jaunes, émincés
• 4 gousses d’ail, hachées
• 50 g de farine
• 1 litre de bouillon de bœuf (maison ou en cube)
• 2 cuillères à soupe de concentré de tomate
• 2 feuilles de laurier
• 1 branche de thym frais
• 2 cuillères à soupe d’huile d’olive
• Sel et poivre du moulin
• Optionnel : une pincée de muscade pour une touche épicée

Étapes de préparation détaillées

La clé réside dans une cuisson progressive qui infuse les saveurs. Suivez ces étapes pour un résultat homogène.

Préparation de la viande

Dans une grande cocotte, chauffez l’huile d’olive à feu moyen-vif. Séchez les cubes de bœuf avec du papier absorbant pour une saisie optimale. Farinez-les légèrement pour une sauce veloutée. Faites dorer la viande par portions, environ 5 minutes de chaque côté, jusqu’à ce qu’elle prenne une croûte brune. Retirez-la et réservez. Cette étape caramélise les sucs et évite un jus fade.

Cuisson des légumes et assemblage

Ajoutez les lardons dans la même cocotte et laissez-les rendre leur graisse pendant 3 minutes. Incorporez les oignons émincés et l’ail haché, remuez 4 minutes jusqu’à ce qu’ils blondissent. Ajoutez les carottes en rondelles et les champignons, saisissez 2 minutes de plus. Remettez la viande, versez le bouillon chaud et le concentré de tomate. Glissez les feuilles de laurier et le thym. Portez à ébullition, puis baissez le feu pour un mijotage doux.

Mijotage final

Couvrez et laissez cuire 2 heures à feu très doux, en remuant occasionnellement. La viande doit se défaire à la fourchette. Si le jus semble trop liquide après 1 heure 30, ôtez le couvercle pour réduire. Goûtez et rectifiez l’assaisonnement en fin de cuisson. Reposez 10 minutes hors du feu pour que les arômes se fondent.

Temps de préparation en tableau

Astuces pour sublimer le plat

Pour une texture irréprochable, optez pour un paleron ou un collier de bœuf, riches en collagène qui fond en gélatine. Si les champignons sèchent, ajoutez une cuillère d’eau en cours de cuisson. Le bouillon maison, à base d’os rôtis, intensifie les notes umami sans effort supplémentaire. Testez la muscade râpée pour une chaleur discrète qui évoque les cuisines d’autrefois. Enfin, une cocotte en fonte répartit la chaleur uniformément, idéal pour ce type de ragoût.

Pourquoi opter pour une recette sans vin

Cette variante convient aux palais sensibles ou aux soirées familiales inclusives. Le bouillon capture l’essence terreuse du plat, avec une acidité légère apportée par le concentré de tomate. Elle allège les calories tout en maintenant la profondeur gustative. Des tests en cuisine montrent que le jus reste onctueux grâce à la farine et aux sucs naturels. Parfait pour les cuisiniers pressés qui veulent un classique sans complications.

Accompagnements qui complètent le boeuf bourguignon

Servez avec des pommes de terre vapeur pour absorber le jus, ou des tagliatelles fraîches pour une touche italienne inattendue. Une salade verte aux noix croque sous la richesse du ragoût. En dessert, un clafoutis aux cerises équilibre la rondeur salée. Ces associations simples prolongent le plaisir d’un repas généreux.

Conservation et astuces de réchauffage

Le plat se garde trois jours au frais dans un récipient hermétique. Congelez en portions pour jusqu’à deux mois. Pour réchauffer, passez au four à 150°C pendant 30 minutes, avec un filet d’eau pour raviver le moelleux. Évitez le micro-ondes qui durcit la viande. Une nuit au frais développe même les saveurs, comme chez les anciennes.

Cette recette de boeuf bourguignon de grand-mère sans vin perpétue un héritage culinaire avec une twist accessible. Les effluves qui emplissent la maison rappellent les dimanches pluvieux, où le temps s’étire autour d’une assiette fumante. Essayez-le ce week-end et transmettez la recette à votre tour.